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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 18:12

mosaic litteraire

La rentrée littéraire est une grande messe qui soit réjouit, soit agace. Cette année elle est particulièrement prolifique : 645 livres sont sortis en même temps. 

 

Au même moment on a vu fleurir la contre offensive. Le journal Le monde a relayé l'appel des 451, contre la marchandisation du livre alors que Rue 89 publiait l'interview de David Meulemans, directeur des éditions Aux forges du Vulcain article intitulé : Rentrée littéraire : éditeur je refuse de participer à ce suicide collectif.

 

La lutte du bien pensant contre le mal être littéraire est en route et n'est pas prête de s'arrêter.

 

Délidémo a eu envie tout simplement de savoir : 

Et vous vous lisez quoi en ce moment ? En dehors ce qu'on nous impose de lire. Quel est le livre que vous avez envie de défendre ?

 

Après avoir interrogé amis via le plus grand réseau social, espionné les rayonnages de quelques une de nos librairies préférées, interrogé ça et là, cet article présente ce que notre entourage proche lit actuellement, les livres qu'il a envie de défendre.

 

La quête personnelle et les histoires de famille sont au coeur de cette sélection. L'Amérique aussi, puisque du  21 au 23 Septembre dernier s'est tenu le Festival America, des littératures et cultures d'Amérique du Nord.

 

Pour chacun des livres présentés, votre rédactrice s'est amusée à mettre en parralèle un livre "made in America" avec un auteur du reste du monde.

 

Confrontations.

 

 

Vie animale, Justin Torres / Les souvenirs, David Foenkinos

 

La famille, l’enfance, les souvenirs, la plupart du temps douloureux font souvent les bons romans. Après, tout est une question de style. Ces deux-là s’opposent parfaitement. L’enfance de Justin Torres est une lutte violente, animale donc, une identité qui cherche à s’imposer dans la sphère familiale, passant sans cesse par des transformations brutales.

 

David Foenkinos, plus conventionnel nous entraîne dans ses souvenirs avec mélancolie, justesse et sincérité.

 

 

  Vie animale, éditions de l'Olivier, 2012


"On en voulait encore. On frappait sur la table avec le manche de nos fourchettes, on cognait nos cuillères vides contre nos bols vides ; on avait faim. On voulait plus de bruit, plus de révoltes. On montait le son de la télé jusqu’à avoir mal aux oreilles à cause du cri des hommes en colère. On voulait plus de musique à la radio ; on voulait du rythme ; on voulait du rock. On voulait des muscles sur nos bras maigres. On avait des os d’oiseau creux et légers, on voulait plus d’épaisseur, plus de poids. On était six mains qui happaient et six pieds qui trépignaient ; on était des frères, des garçons, trois petits rois unis dans un complot pour en avoir encore."

 

(résumé de l'éditeur) La famille, c’est la jungle. Les parents s’aiment, se battent. Au milieu du chaos, trois enfants tentent de grandir. La meute observe les fauves. Quand le père danse, les petits l’imitent. Quand la mère dort, ils apprennent à rester silencieux. La vie animale est âpre. Mais l’imaginaire est sans limite. Avec ce premier roman impressionnant, Justin Torres impose une langue, un rythme, un lyrisme électrique.

 

Né en 1981 dans l’État de New York, Justin Torres a publié des textes dans la revue Granta et dans le New Yorker. Vie animale, révélation de la rentrée littéraire aux États-Unis, est son premier roman. 


 

  Les souvenirs, Gallimard, 2011



"Il pleuvait tellement le jour de la mort de mon grand-père que je ne voyais presque rien. Perdu dans la foule des parapluies, j'ai tenté de trouver un taxi. Je ne savais pas pourquoi je voulais à tout prix me dépêcher, c'était absurde, à quoi cela servait de courir, il était là, il était mort, il allait à coup sûr m'attendre sans bouger. Deux jours auparavant, il était encore vivant. J'étais allé le voir à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, avec l'espoir gênant que ce serait la dernière fois. L'espoir que le long calvaire prendrait fin."

 

 

(résumé l'Express Culture) Mon enfance est une boîte pleine de nos souvenirs" : ainsi parle le narrateur alors qu'il vient d'enterrer son grand-père. L'occasion de repasser le film de cette enfance aux côtés de ses aïeuls, dont il retrace l'existence, par bribes. Tout en évoquant son triste sort d'écrivain débutant à court d'inspiration, notre (jeune) homme raconte les réticences de sa grand-mère à quitter son appartement pour une maison de retraite, mais aussi le malaise de ses propres parents, qui se disputent après des années de mariage. Sur des thèmes graves, David Foenkinos compose une jolie partition de quotidiens entremêlés et de réminiscences envahissantes, un récit doux-amer plein de sensibilité.  


 

Home, Toni Morrisson / Les cerfs volants de Kaboul, Khaled Hosseini


"Quand tu ne sais pas où tu vas, arrêtes toi et regarde d'où tu viens." Proverbe africain.

 

Choc de civilisations. L'un se passe pendant la ségrégation, l'autre pendant l'occupation russe en afghanistan. Mais les deux personnages partagent ceci de commun, qu'ils vont devoir trouver le chemin du retour, à soi et à chez soi.

 

 

   Home, éditions Christian Bourgeois, 2012

 


"Tu vois ce que je veux dire ? Ne compte que sur toi-même. Tu es libre. Rien ni personne n'est obligé de te secourir à part toi. Sème dans ton propre jardin. Tu es jeune, tu es une femme, ce qui implique de sérieuses restrictions dans les deux cas, mais tu es aussi une personne. Ne laisse pas Lenore ni un petit ami insignifiant, et sûrement pas un médecin démoniaque, décider qui tu es. C'est ça, l'esclavage. Quelque part au fond de toi, il ya cette personne libre dont je parle. Trouve-la et laisse-la faire du bien dans le monde."


(résumé par Chantal) Franck Money, jeune américain noir, démobilisé de la guerre de Corée traverse toute l’Amérique violente et ségrégationniste des années 50 pour répondre à l’appel au secours de sa sœur, en danger de mort. Après un  voyage ou Franck Money se replonge dans les souvenirs traumatisants de son enfance , la guerre en Corée, ils retrouveront, sa sœur et lui le village de leur enfance.

 

 

 

   Les cerfs-volants de Kaboul, éditions Belaffond, 2007

 

"Si Dieu existe, alors j'espère qu'il a mieux à faire que de s'occuper de savoir si je mange du porc ou si je bois."

 

Premier roman de Khaled Hosseini, Les cerfs volants de Kaboul a bénéficié d'un extraordinaire bouche à oreille qui 7 ans après sa sortie continue de faire parler de lui.  Le livre à fait l'objet d'un film réalisé par l'américain Marc Foster.

 

L'auteur nous conte l'histoire d'une amitié, celle d'Assan et d'Amir et  nous transporte de l'Afghanistan aux Etats-Unis puis de nouveau dans un Kaboul dévasté par la guerre. On vit de l'intérieur la réalité de ce pays, les bouleversements subis par la population pendant l'occupation russe, le joug taliban, la privation de liberté et la folie fanatique bien sûr dont le symbole le plus bouleversant est l'interdiction même des cerfs-volants ! Notre sensibilité occidentale est bousculée. Nous entrons dans l'histoire intime de cette famille et de ces personnages qui auraient pu être nous. Un roman émouvant.

 

Fatima, une amie dit à propos de ce roman : Je n'ai jamais pleuré en lisant un livre, mais les cerfs-volants de kaboul ont eu raison de moi. Cela est arrivé en pleine ligne centrale en plus ! (Fatima vit à Londres). Je ne pouvais pas m'arrêter. J'ai vraiment aimé cela.

 

Les Pays, Marie Hélène Lafon / Tropique du Cancer, Henri Miller


Elle est vivante. Il est mort. Elle est professeur de lettres classiques, il était l'un des plus grand écrivain américain de sa génération. Tous deux ont choisi Paris. L'un pour fuir l'american way of life, l'autre pour y faire ses études. Deux contemplations résolument différentes de la vie parisienne par deux auteur vivant la même acculturation à 70 ans d'intervalles. Deux styles superbes.

 

 

  Les Pays, éditions Buchet-Chastel, 2012

 


A la porte de Gentilly, en venant de la gare, on n 'avait pas vu de porte du tout, rien de rien, pas la moindre casemate, quelque chose, une sorte de monument au moins, une borne qui aurait marqué la limite, un peu comme une clôture de piquets et de barbelés entre des près.

(résumé éditeur) Fille de paysans, Claire monte à Paris pour étudier. Elle n'oublie rien du monde premier et apprend la ville où elle fera sa vie. Les Pays, raconte ces années de passage.

 

 

 


 

  Tropique du Cancer, éditions Stock, 2005

 

 

Si un homme osait jamais traduire tout ce qui est dans son coeur, nous mettre sous le nez ce qui est vraiment son expérience, ce qui est vraiment sa vérité, je crois alors que le monde s'en irait en pièces, qu'il sauterait en mille miettes, et aucun Dieu, aucun accident, aucune volonté ne pourrait jamais rassembler les morceaux, les atomes, les éléments indestructibles qui ont servi à faire le monde.  

 

(résumé par Alexandra) Tropique du Cancer raconte la vie de bohème de Miller dans le Paris des années 1930, ses errances, ses rencontres, le sentiment de liberté totale dans la faim, l'appel de l'eros...

Catalogué obscène, ce roman autobiographique n'en est pas moins une introspection, un courant de conscience qui nous fait plonger là où réside la vérité personnelle de l'auteur, vérité expurgée de toute auto-censure. Précurseur de la beat generation, Miller est un explorateur de l'âme qui savait percevoir chez ses contemporains les dérèglements de cette société américaine qu'il avait fuit pour chercher sa propre vérité.

On adhère ou non au style, mais c'est un livre qui fait prendre conscience de la nécessité de rester soi-même.
   

Le petit monde de la rue Krochmalna, Isaac Bashevis Singer /  

Et l’âne vit l’ange, Nick Cave

 

Mettre en parralèlle Nick Cave, l'écorché vif et Isaac Bashevis Singer, le prix Nobel de littérature, peut a priori paraître quelque peu saugrenu. Néanmoins il y a quelque chose dans l'univers de chacun de ces deux auteurs, un je ne sais quoi, que l'un partage avec l'autre dans une sorte d'harmonieuse dissonance : la description satyrique, voire même sans espoir (chez Cave) du communautarisme, le combat intérieur des personnages déchirés entre culture traditionnelles et religieuses  et désir de transgression, l'écriture onirique voire fantastique et conduite par l'expiation. 


   Le petit monde de la rue Krochmalna, Gallimard, 1993

 

Max paya le cocher, embrassa une dernière fois Tsirele et l'aida à descendre.

- Je viendrai chez toi demain matin et parlerai en toute franchise à tes parents, dit-il.

- Oh ! J'ai peur ! que vais-je bien pouvoir leur dire ? Ils doivent déjà me chercher partout;

- Dis-leur ce que tu veux. Même que tu étais avec moi. Nous allons de toute façon nous marier.

- Peut-être qu'ils ne voudront pas. Vous n'avez pas de barbe.

- Mieux vaut un juif sans barbe qu'une barbe sans juif, dit Max, citant une réplique ben connue du théâtre yiddish. S'ils ne veulent pas, nous nous enfuirons ensemble.

 

 

(résumé par Bernard) La rue Krochmalna est une petite rue juive du Varsovie d'avant-guerre. Max Barabander y revient bien des années après, lors d'un voyage vers la tombe de ses parents;

Depuis, il s'est enrichi aux Amériques, en Argentine très exactement, grâce à des affaires douteuses et pas très morales. Le retour au pays de sa jeunesse se complique par des initiatives initiées avec légèreté et toujours liées à de jolies femmes. Très vite on se doute que la situation va devenir inextricable et l'on aimerait pouvoir aider ce héros finalement sympathique.

  

   Et l’âne vît l’ange, Le Serpent à Plumes, 2000


Moi, Euchrid Eucrow, je suis né muet dans un cageot. Un sacré handicap quand on vit au milieu de fanatiques religieux comme les Ukulites. À cause de ces pécheurs à l’instinct grégaire, dans la vallée, c’est le déluge et les coups pleuvent. Mais le diable se trouve à l’intérieur même de mon foyer. C’est Man, cette grosse vache vide-bouteilles, avec un asticot noir desséché en guise de cervelle.

 

Nick Cave est un songwriter australien, chanteur, icône punk, artiste prolifique et obsédé par les univers visuels forts mais surtout un écrivain consacré dont le style rejoint celui de Faulkner. Et l'âne vit l'ange est son premier roman. C'est un récit évidemment torturé, celui d’une petite vallée perdue du Sud des Etats-Unis, dans les années 1940 à 1960. L'auteur y dépeint le destin d’une communauté ravagé par la consanguinité.  Un tableau dense et dégénéré qui œuvre vers la rédemption. Pour qui n’a pas peur de plonger dans un univers glauque à souhait porté par un style baroque et décadent,  très influencé par l’Ancien testament. Un style puissant, dark et inimitable. 

   

Prince d'orchestre, Medin Arditi / Open City,  Teju Cole

 

Tout remettre en question après la rupture, après la chute. Medin Arditi et Teju Cole mettent en scène deux hommes en crise, amoureux de musique classique. L'un est chef d'orchestre, l'autre interne en psychatrie. Tous deux vont se retrouver précipités en dehors de leur vie, sommés brutalement par leurs auteurs respectifs d'explorer la blessure, de tenter de comprendre ce monde qui était le leur et que désormais ils ne comprennent plus.


 

   Prince d'Orchestre, Actes Sud, 2012


 

Prince d'orchestreQuelles passions nous amènent à détruire ce que nous avons tant peiné à construire ? Qu’est-ce qui nous pousse à gâcher, d’un mot, un geste ou un regard, une amitié, un acquis professionnel, une réputation ? C’est ce que j’ai essayé de comprendre en écrivant l’histoire d’Alexis Kandilis, l’un des plus brillants chefs d’orchestre de sa génération. Au début du récit, il a tout. Il est, vraiment, prince d’orchestre. À la fin, il n’a plus rien. Pourquoi ? D’où lui est venue tant de violence destructrice ?

(résumé par Odile) Une analyse de personnage très fouillée, l'histoire d'un jeune chef d’orchestre aux dents longues, qui compense ses blessures intérieures par une grande mégalomanie.

 

"Roman haletant, parcours exalté, bouleversé par les véhémences de la musique, Prince d’orchestre est aussi une réflexion sur la part d’imprévisible que contient toute existence, sur la force du hasard et les abîmes de la fragilité humaine, sur les souffrances que convoque, apaise, et souvent transcende l’inépuisable fécondité de l’art." (Actes Sud)

 

   Open City, éditions Denoël, 2012

 

Peu de temps avant que ne commence cette errance sans but, j'avais pris l'habitude d'observer les migrations des oiseaux depuis mon appartement et je me demande aujourd'hui si les deux sont liés. Les jours où je rentrais suffisamment tôt de l'hôpital, je regardais par la fenêtre comme pour prendre les auspices, dans l'espoir d'assister au miracle de l'émigration naturelle. 

 

(résumé éditeur) Nous sommes en hiver : Julius, un jeune Nigérian interne en psychiatrie, vient de connaître une rupture douloureuse. La pression des consultations le laisse exsangue et son passé au Niger le hante. Pour tromper sa solitude, il déambule dans New York. Très vite, ces longues marches deviennent l'occasion de confronter son isolement à des milliers de visages anonymes dans une ville cosmopolite mais meurtrie par les attaques du 11 septembre.

 

Étonnant premier roman, Open City met en scène un homme en crise dans une ville en crise. La prose de Teju Cole, profonde, rythmée, sert à merveille cette belle médiation sur l'identité, la perte, l'acceptation de soi et des autres, dans un monde où l'altérité est partout brandie comme une menace.


 

Qu’avons nous fait de nos rêves, Jennifer Egan ? / Légère comme un papillon, Michela Marzano


Deux femmes trentenaires. L’une  tente de survivre à New-York et consulte pour kleptomanie, l’autre est italienne et lutte en France contre l’anorexie. Deux histoires singulières qui prennent corps avec notre époque et pose finalement la même question : Qu’avons-nous fait de nous-mêmes ?

 

  Qu'avons nous fait de nos rêves, éditions Stock, 2012

 

  Prix Pulitzer 2011


"Je suis comme l'Amérique, je me suis sali les mains"


(résumé éditeur) Sans amis, sans travail, Sasha est une âme solitaire et prédatrice qui s’occupe des relations publiques pour des groupes de rock. Bennie, lui, a la quarantaine passée. Ancien producteur star des Conduits, un groupe de rock emblématique, il se contente désormais d’éditer des tubes insipides. Divorcé, il essaie d’entretenir des liens avec son fils, sans trop y parvenir. Déprimé, il n’arrive même plus à avoir la moindre érection. 

 

Le comptoir des mots, librairie du 20ème dit à propos de ce livre : Composé par touches successives tel un recueil de nouvelles qui auraient toute un lien entre elles, chacune son univers et son style, le roman maîtrisé prend peu à peu l’ampleur d’un tableau, celui d’une génération désenchantée où se croisent les rêves et se scellent les destins. 


 

   Légère comme un papillon, Michela Marzano, Grasset, 2012


"Essayez de vous mettre à la place de quelqu’un qui se sent obligé de se justifier en permanence. Essayez d’imaginer une vie guidée par le sentiment de devoir toujours faire quelque chose pour lui donner un sens, tout en étant persuadé que vous n’y arriverez jamais. Que les autres font mieux. Que vous ne valez rien, ne servez à rien." 

 

(résumé par Clara) Une philosophe italienne installée en France qui parle d'elle, et plus particulièrement de son anorexie. Enfin un livre sur le sujet qui ne s'éparpille pas dans la description du symptôme ! Enfin un livre qui parle enfin de la cause, des causes profondes qui l'ont conduites à ce comportement. Et qui en parle sans colère, sans coupable, qui amène la vérité de son vécu, simplement, avec ce qu'elle en a compris, que la vie n'est pas et ne sera jamais merveilleuse, des fois oui, mais des fois non. Qui nous parle de qui elle est, sincèrement, véritablement, dans ses paradoxes, dans ses contradictions, dans ses failles. Qui nous parle de la vie, de l'amour...

 

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Merci à Irène, Marianne, la stagiaire de télérama rencontrée sur le salon Spectaculaire qui ont partagé leurs lectures du moment et aux contributeurs : Fatima, Clara, Bernard, Odile, Chantal.

Merci à la librarie le Comptoir des mots pour ses coups de coeurs et où il fait toujours bon flâner (239, rue des Pyrénées)


 

Et pour les plus assoifés de lectures voici une sélection de blogs de lecteurs glânés au fil de la toile :

 

 

Le choix des libraires

http://www.lechoixdeslibraires.com/page-index.htm

 

Initiales, groupement de libraires indépendants

http://www.initiales.org/

 

Petites lectures entre amis

http://petiteslecturesentreamis.wordpress.com/

 

La cause littéraire 

http://www.lacauselitteraire.fr/

 

Le blog des bouquins 

http://www.leblogdesbouquins.fr/


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